Bodø: retour sur le continent
Vendredi 4 juillet :
10h30, je quitte le port de Moskenes à bord du M/FBodø et c’est en s’éloignant des côtes que l’on réalise vraiment à quel point l’archipel est une chaine de montagnes puissantes dont seuls les sommets émergent de l’océan.
La traversée dure 4 heures et, sans être vraiment malade, je dois avouer que je suis un peu patraque, mon pas est aussi assuré que celui d’un ivrogne quittant le bar en fin de soirée. Et quand toutes côtes ont disparues de l’horizon, je me dis que je suis définitivement un terrien.
Bodø est la ville la plus importante rencontrée jusqu’ici, mais ne présente pas un grand intérêt touristique.
A une trentaine de kilomètres au sud, je passe à Saltstraumen ou un pont enjambe le Skjerstadtfjorden, très étroit à cet endroit. A chaque marée se forme un courant puissant et des tourbillons : le fameux mӕlström.